Voici le principal frein à votre épanouissement personnel
Commençons par préciser le sens de « s’épanouir. »
Atteindre un stade de développement plein et heureux : Une civilisation qui s’épanouit.
Acquérir la plénitude de ses facultés intellectuelles ou physiques ; être bien dans sa peau, dans son corps : Depuis son changement d’emploi, il s’est épanoui.
Manifester une joie pleine et sereine : Avoir un visage épanoui.
Le Larousse
Peut-on considérer qu’il est possible de s’épanouir en restant allongé sur son canapé ?
J’en doute.
Et je pense que vous serez d’accord…
Votre épanouissement personnel dépend en grande partie de votre capacité à vous développer.
Cela exige un certain investissement, du travail, des efforts.
Vous devez obtenir un résultat.
Mais voilà, un ennemi de taille se dresse entre nous et notre résultat.
Vous avez probablement déjà entendu parler des facteurs extérieurs qui nous empêchent d’atteindre nos objectifs, de nous épanouir.
Notre succès peut alors être freiné par notre manque de temps, notre fatigue, un entourage toxique.
Le responsable pourrait aussi être notre signe astrologique, notre karma, ou le parti politique au pouvoir…?
Vous n’allez rien lire sur ces facteurs extérieurs.
Certains d’entre eux peuvent être des excuses bien trouvées pour justifier notre absence de résultats.
Mais comme vous allez le constater, ces excuses cachent souvent le vrai responsable.
Un ennemi intime.
Cet ennemi intime, c’est notre cerveau.
Il est conçu pour nous servir, pour nous protéger.
Mais il agit parfois de manière tellement primaire qu’il nous nuit.
Voyons quelques manières… vicieuses qu’il a de détruire notre succès, notre épanouissement.
1. La peur du changement
Le changement peut être neutre (changer de marque d’eau minérale).
Il peut aussi impliquer de plus « graves » conséquences.
Cela peut être un changement « négatif, » constitué par un échec.
Mais même un changement « positif » comme un succès, peut avoir des conséquences « négatives. »
Trouver un partenaire, implique le risque de le perdre, et de souffrir.
Développer son business, implique le risque d’avoir plus de travail, et moins de temps libre.
S’enrichir implique de peut-être devenir une autre personne (snob et condescendante?).
Tous ces changements inquiètent notre cerveau.
Celui-ci préfère une situation ennuyeuse, voire médiocre, mais familière.
C’est aussi une raison expliquant la difficulté à changer ses habitudes.
Heureusement le blog penser et agir nous propose des solutions dans cet article.
Pour nous « protéger » de tout progrès aboutissant à un changement, notre cerveau peut alors user de différents stratagèmes.
L’un d’eux consiste à nous occuper à des tâches chronophages, mais inutiles.
Cela est expliqué dans cet article du Journal de personnalité et de psychologie sociale.
L’influenceur Olivier Roland appelle cela « la procrastination intelligente. »
2. Arrête de rêver !
Avez-vous entendu parlé de la visualisation ? De la loi de l’attraction ?
Il paraît qu’il faudrait s’imaginer avoir déjà atteint notre objectif.
Il se réaliserait alors encore plus facilement.
Selon une étude publiée dans le journal de personnalité, et de psychologie sociale, cela pourrait être une mauvaise idée.
Cette étude aurait démontré que les chercheurs d’emploi fantasmant le plus à propos de leur succès futur auraient eu les résultats suivants :
- Moins de candidatures envoyées.
- Moins d’emplois proposés.
- Des salaires plus bas.
En imaginant le succès de manière trop poussée, ils feraient croire au cerveau que l’objectif est déjà atteint.
Celui-ci fournirait alors moins d’efforts pour parvenir à ce succès…
Nous avons plutôt intérêt à nous visualiser en train de travailler pour notre épanouissement.
Et plutôt que rêver à l’atteinte de notre objectif final, nous devrions apprécier chaque étape, chaque petit succès.
3. Votre ombre vous terrorise
En fait c’est plutôt de votre part d’ombre qu’il s’agit…
Cet aspect de vous même que vous n’osez pas regarder en face, parce qu’il ne correspond pas à l’idée embellie que vous vous faites de vous même.
Cette part d’ombre peut inconsciemment vous terroriser.
Matthew Syed en donne un exemple flagrant dans son livre Black Box Thinking.
Il y explique comment des étudiants ont eux-même assuré leur échec à un examen.
Vous allez constater que le raisonnement est terriblement vicieux.
Nos étudiants vont passer un examen demain.
Ils peuvent le réussir.
Mais ils peuvent aussi le rater.
Cette dernière possibilité les mettrait face à face avec leur manque de préparation.
Ou pire, de leur manque d’aptitudes, d’intelligence.
Ces étudiants auraient été tellement terrifiés à l’idée de constater leur insuffisance intellectuelle, qu’ils ont inconsciemment sapé leurs chances de réussite.
Ils se sont enivrés la veille même de l’examen.
Ainsi, ils étaient certains de la cause de leur échec.
Ils ne pouvaient plus être confrontés à une « évidente » incapacité intellectuelle.
Que faire maintenant ?
Nous avons vu trois des manières créatives dont le cerveau peut empêcher notre succès et notre épanouissement.
A chaque fois il a une bonne raison d’agir…
En étant conscient de cette réalité, on fait déjà un grand pas en avant.
L’étape suivante est de bien prendre conscience des conséquences apparemment négatives de notre épanouissement. Puis de rassurer notre cerveau à leur propos…
Mais cela pourrait faire l’objet d’un article à part entière.
Bonjour,
J’ai trouvé votre article intéressant pour une première approche. Je rajouterai qu’il faut se méfier de ses fausses croyances. Celles qui nous empêche d’avancer. Il faut faire un véritable travail dessus car les croyances peuvent nous saboter.
Au plaisir de vous lire.
Mickaël Cailleau – coach professionnel certifié ACSTH/ICF
Bonjour Mickaël,
Merci pour votre contribution ! Ah les croyances…
Effectivement cet article n’est qu’une première approche.
On pourrait écrire des encyclopédies sur les sujet, ne croyez-vous pas ? 🙂